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Suite à la divulgation de la fuite de données chez Viamedis et Almerys, deux fournisseurs de services de tiers payant, qui met en danger 33 millions de citoyens français, une enquête a été lancée par le Parquet de Paris. Un formulaire de plainte en ligne a été mis à la disposition des victimes.
Les personnes touchées par la fuite de données chez Viamedis et Almerys ont maintenant la possibilité de déposer une plainte en ligne. Dans le contexte de l’enquête initiée le vendredi 9 février par le Parquet de Paris concernant les cyberattaques qui ont révélé les données de 33 millions d’assurés, un formulaire de plainte en ligne a été mis à la disposition des victimes. Cela leur permet de contribuer à l’enquête sans avoir à se déplacer dans un poste de police ou une gendarmerie.
Le formulaire est disponible sur le site Cybermalveillance et doit être renvoyé rempli et signé en pièce jointe à l’adresse e-mail plainte-befti@interieur.gouv.fr ou par transfert sécurisé sur le site du gouvernement. Il est également possible de l’imprimer et de l’envoyer par courrier postal à la Direction de la police judiciaire PP, BL2C 2024/30, 36 rue du Bastion, 75017, Paris.
Ces plaintes s’ajouteront à celles déjà déposées par les mutuelles et les fournisseurs concernés par la fuite de données chez Viamedis et Almerys.
Une fuite de données potentiellement sans précédent en France
Ces deux opérateurs, spécialisés dans la gestion de l’avance des frais pour les patients auprès des professionnels de santé, collaborent avec plus de 150 mutuelles et plus de 200.000 professionnels de santé. Ils ont annoncé avoir été victimes, respectivement les 29 janvier et 1er février, d’intrusions dans leurs plateformes de gestion du tiers payant dédiées aux professionnels, ce qui a exposé les informations personnelles d’environ 33 millions d’assurés. Parmi ces informations figurent l’état civil, le numéro de sécurité sociale, le nom de l’assureur et les garanties du contrat souscrits. Ces éléments exposent les personnes concernées à des hameçonnages personnalisés voire à des usurpations d’identité.
Conformément au règlement général sur la protection des données (RGPD), il incombe à chaque complémentaire santé qui fait appel aux prestataires Viamedis et Almerys d’informer individuellement et directement toutes les personnes concernées.
Dans le monde, plus de 3 000 cyberattaques rapportées dans la presse et/ou revendiquées sur des vitrines de franchises de ransomware ont été relevées, en date du 7 septembre 2023, pour l’année entamée. C’est déjà plus que pour l’ensemble de 2022. En France, elles étaient déjà 140 connues publiquement au 1er septembre – probablement seulement un dixième, environ, de la réalité.
Vous trouvez que c’est beaucoup ? Vous avez raison. Mais c’est vraisemblablement très peu, par rapport aux opportunités à disposition des cybercriminels.
Pour lancer leurs attaques, ils disposent, grosso modo, de quatre principaux vecteurs d’acquisition d’accès initiaux : les identifiants collectés dans le cadre d’opérations de phishing ; ceux obtenus par l’exécution d’un maliciel dérobeur, un infostealer ; une tête de pont, comme un cheval de Troie, installée par exemple via une pièce jointe malicieuse ; ou encore l’exploitation d’une vulnérabilité non corrigée sur un système exposé directement sur Internet, de préférence permettant l’accès à distance à des ressources d’un système d’information.
Pour les vulnérabilités, 2023 a été riche en opportunités. Des affidés de franchises telles que LockBit, Alphv/BlackCat ou encore le groupe Cl0p, pour ne citer qu’eux, s’en sont donnés à cœur joie. Côté têtes de pont, QakBot, avant la vaste opération lancée contre lui à la fin du mois d’août, ce n’était rien moins que 26 000 machines injectées en France, entre septembre 2022 et le 15 juin 2023.
Sur le front des infostealers, ce n’est guère mieux : près de 6 700 cas de compromission de PC connectés au seul réseau Renater entre le 1er janvier et le 7 septembre ! Les chiffres d’Hudson Rock sont encore plus effarants : plus de 25 400 PC affichant une adresse IP française, entre le 1er janvier et le 14 septembre, dont plus de 2 600 machines professionnelles.
En somme, le potentiel de nuisance n’est pas pleinement exploité. Pourquoi ? Assurément pas parce que les défenses sont trop robustes pour l’empêcher ou le détecter. Il est bien plus vraisemblable que les cybercriminels manquent de bras.
De fait, la monétisation d’un accès initial passe par sa vente à une franchise de rançongiciel ou des affidés qui se chargeront de lancer l’offensive. Mais cette vente ne survient que si l’accès est dûment qualifié et que l’organisation concernée s’avère alléchante.
Cette étape de qualification demande des recherches, du temps. Les courtiers en accès initiaux n’ont certes que ça à faire, mais encore faut-il qu’ils aient le temps de traiter tous les accès à leur disposition. Et qu’ils arrivent ensuite à séduire, comme tout bon commercial.
Vient ensuite la question des effectifs disponibles pour lancer les attaques : pourquoi un groupe ou un attaquant achèterait-il plus d’accès qu’il n’est en mesure d’en exploiter ? Conti a plus ou moins réussi à attirer et faire monter en compétences des nouvelles recrues pour renforcer ses effectifs. Mais probablement pas suffisamment pour faire croître significativement l’écosystème cybercriminel.
Certaines opérations peuvent s’industrialiser, comme Cl0p en a fait la démonstration avec les campagnes GoAnywhere, PaperCut ou encore MOVEit, mais ce n’est pas le cas de la plupart des cyberattaques avec extorsion. Loin de là.
Certains fins observateurs sont ainsi formels : « il y a tellement d’accès initiaux dans la nature qu’il n’y a pas assez de personnes pour les utiliser ». L’un des symptômes de la situation ? Des milliers de logs d’infostealers sont distribués gratuitement, chaque mois, sur des canaux Telegram spécialisés.
Clairement, de nombreuses victimes potentielles s’ignorent. Avec un peu de chance, les accès initiaux disponibles les concernant seront désuets – changements de mots de passe, déploiement de l’authentification à facteurs multiples (MFA), etc. – avant que quiconque ne s’y intéresse.
Face à cela, il est urgent d’améliorer une défense qui, dans toutes ses composantes, n’est manifestement pas au niveau. Un cybercriminel bien connu nous l’a d’ailleurs confié : « les attaques sérieuses ne peuvent être menées que par un très petit nombre de personnes ».
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Qu’est-ce qu’une fraude au virement ou faux RIB ?Comment se protéger d’une fraude au virement ou faux RIB ?Que faire si vous êtes victime d’une fraude au virement ou faux RIB ?Fraude au virement, que dit la loi ?
L’escroquerie au virement ou arnaque au faux RIB a pour objectif de tromper la victime, en usurpant l’identité d’un créancier avec lequel elle est en relation (artisan, notaire, avocat, propriétaire/bailleur…), afin de lui faire réaliser un virement vers un compte bancaire détenu par un escroc.
Ce type d’escroquerie est souvent consécutif au piratage d’un compte de messagerie (mail). Il peut s’agir du compte mail du créancier avec lequel la victime est en relation ou bien de celui de la victime dont l’escroc aura pris le contrôle.
En pratique, l’escroc va identifier une transaction imminente ou récurrente entre le créancier et la victime. En usurpant l’identité du créancier, il va alors adresser un message à la victime lui demandant de réaliser le paiement par virement. En général, l’escroc aura joint à son message une facture avec un RIB falsifié contenant les coordonnées d’un compte bancaire qu’il détient pour dérober le montant du virement.
But recherchéDétourner un virement de la victime en usurpant l’identité de son créancier.
Alertez immédiatement votre banque de l’opération frauduleuse pour tenter de suspendre le virement si celui-ci n’est pas encore effectué. Dans le cas contraire, demandez le retour des fonds. Votre banque pourra exiger une copie de votre dépôt de plainte pour instruire votre demande.
Alertez au plus vite le créancier dont l’identité a été usurpée. Dans le cas de la réception d’une fausse facture avec l’usurpation de l’identité d’un créancier, il est possible que l’un de ses comptes de messagerie ait été piraté. En l’informant, il pourra être à même de prendre les mesures nécessaires (dépôt de plainte, changement de mot de passe, alerte de ses clients…).
Conservez les preuves, notamment les messages reçus (mails…), les relevés de comptes, les factures ou toute autre information qui pourront vous servir pour signaler les faits. Ces éléments pourront constituer des preuves à valeur juridique en cas de procédures ultérieures.
Vérifiez les paramètres de votre messagerie. Assurez-vous de l’absence de redirection ou de règles de filtrage et, si vous en identifiez, faites des photos ou des captures d’écran avant de les supprimer.
Changez immédiatement votre mot de passe. Si l’escroquerie a pu être réalisée suite au piratage de votre messagerie, modifiez immédiatement votre mot de passe et choisissez-en un solide. Tous nos conseils pour faire face à un piratage de messagerie.
Déposez plainte. En parallèle des démarches auprès de votre établissement bancaire, déposez plainte au commissariat de police ou à la brigade de gendarmerie dont vous dépendez en fournissant toutes les preuves en votre possession. Le dépôt de plainte doit intervenir dans les plus brefs délais suite à l’identification de l’escroquerie.Vous pouvez être accompagné gratuitement dans cette démarche par une association de France Victimes au 116 006 (appel et service gratuits), numéro d’aide aux victimes du ministère de la Justice. Service ouvert 7 jours sur 7 de 9h à 19h.
Pour plus de conseils, contactez la plateforme Info Escroqueries du ministère de l’Intérieur au 0 805 805 817 (appel et service gratuits). Service ouvert de 9h à 18h30 du lundi au vendredi.
En fonction du cas d’espèce, les infractions suivantes peuvent être retenues :
Si l’escroquerie a pu être réalisée par le piratage de la messagerie (mail) de la victime :
Pour informer et sensibiliser les publics sur les menaces numériques, Cybermalveillance.gouv.fr met à disposition divers contenus thématiques : des supports variés pour comprendre les cybermenaces et savoir comment y réagir, ainsi que des bonnes pratiques à adopter pour assurer votre sécurité numérique.
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Source: www.cybermalveillance.gouv.fr/
L’un des aspects les plus inquiétants de la présence en ligne est la possibilité de voir son site internet piraté. Malheureusement, cela peut arriver à tout le monde, même si l’on prend des mesures de sécurité préventives. Récemment, j’ai été contacté par un client dont le site internet avait été compromis. Dans cet article, je partagerai les détails de mon intervention, les mesures que j’ai prises pour rétablir la sécurité du site et les conseils que j’ai donnés au client pour éviter de futures attaques.
Dès que j’ai été contacté par mon client, j’ai immédiatement pris en charge la situation. Le client m’a fourni les identifiants en sa possession, y compris les informations sur le site et l’hébergeur. Grâce à ces informations, j’ai pu agir rapidement et reprendre le contrôle du site en quelques heures seulement. Ma priorité était de rétablir la sécurité et de minimiser les dommages causés par l’attaque.
Une fois que j’ai repris le contrôle du site, j’ai effectué un état des lieux approfondi pour évaluer l’ampleur des dommages causés par le piratage. Il est essentiel de comprendre comment et où le site a été compromis afin de prendre les mesures appropriées pour éviter une récidive.
J’ai commencé par effectuer toutes les mises à jour nécessaires, y compris celles du thème, des plugins et du langage de programmation (PHP). Les mises à jour régulières sont cruciales pour maintenir la sécurité d’un site WordPress, car elles corrigent les vulnérabilités connues et renforcent la protection contre les attaques potentielles.
En examinant le code du site avec l’aide du plugin de Sucuri Security, j’ai identifié les modifications apportées par le pirate informatique. J’ai immédiatement procédé à la correction de ces modifications et j’ai effectué un nettoyage approfondi du site pour m’assurer qu’aucun fichier malveillant ne subsistait. Cette étape est essentielle pour éliminer les backdoors ou les scripts malveillants qui pourraient permettre au pirate informatique de récidiver.
Une fois toutes les mesures de sécurité prises et le site entièrement nettoyé, j’ai rendu le site à mon client. Cependant, mon assistance ne s’est pas arrêtée là. J’ai également fourni à mon client un compte rendu détaillé de mon intervention, en lui expliquant les étapes que j’ai suivies et les mesures de sécurité que j’ai mises en place pour éviter de futures attaques.
En plus du compte rendu, je vais donner à mon client des conseils précieux pour renforcer la sécurité de son site à l’avenir. Cela inclut des recommandations sur les pratiques de gestion des identifiants, l’importance de la sauvegarde régulière du site, la mise en place d’un pare-feu robuste, et la sensibilisation aux techniques d’ingénierie sociale utilisées par les pirates informatiques.
La récupération et la sécurisation d’un site internet piraté exigent une intervention rapide et des mesures de sécurité appropriées. Dans cette situation, j’ai pu agir rapidement pour reprendre le contrôle du site, effectuer les mises à jour nécessaires, corriger les modifications du code malveillant et nettoyer le site en profondeur. En fournissant également un compte rendu détaillé et des conseils de sécurité au client, j’ai contribué à renforcer la confiance et à prévenir de futures attaques. N’oubliez pas, la vigilance et la mise en place de mesures de sécurité solides sont essentielles pour protéger votre site internet contre les menaces en ligne.
CYBERATTAQUE : CONSIGNES POUR LES COLLABORATEURS
Toute entreprise, association, collectivité ou administration, quelle qu’en soit la taille, peut être la cible d’une cyberattaque. Une situation qui peut avoir de graves conséquences pour l’organisation qui en est victime : techniques, financières, réputationnelles, juridiques ou encore humaines.
Une cyberattaque peut se produire à tout moment et, parfois, ce sont les collaborateurs de l’organisation visée qui en sont les premiers témoins : fichiers chiffrés, difficultés ou impossibilité d’accès aux logiciels ou systèmes informatiques, etc.Ce document synthétique vise à fournir aux collaborateurs les consignes d’urgence à appliquer pour réagir en cas de cyberattaque et ainsi aider l’organisation à répondre au plus vite à l’incident pour améliorer ses chances d’y faire face.Ces mesures opérationnelles peuvent faire l’objet d’un affichage dans vos locaux et à proximité de chaque poste de travail.
Publié le 19 Janv 2023 sur cybermalveilllance.gouv.fr
La fraude au faux conseiller bancaire désigne un type d’escroquerie qui consiste à tromper la victime pour lui faire valider des opérations frauduleuses sur ses comptes. Que faire en cas de fraude au faux conseiller bancaire ? Faire opposition à sa carte bancaire, alerter la banque, déposer plainte…
La fraude au faux conseiller bancaire est un type d’escroquerie consistant à tromper la victime pour lui faire valider des opérations frauduleuses sur ses comptes.
En général, l’escroc appelle la victime ou l’incite à le contacter et se présente comme conseiller ou agent du service anti-fraude de sa banque. Il dispose de nombreuses informations la concernant pour crédibiliser son arnaque : identité, adresse, coordonnées de carte bancaire, voire numéro de compte… Dans certains cas, il usurpe même un numéro de téléphone de sa banque.
L’escroc prétend avoir identifié des actions suspectes en cours sur le compte bancaire de la victime et lui demande de les confirmer ou lui propose de les bloquer en urgence. Pour cela, il demande à la victime de lui communiquer des codes qu’elle reçoit par SMS ou lui fait confirmer des actions sur son application bancaire. Ces codes ou confirmations permettent en réalité à l’escroc de valider des opérations frauduleuses sur les comptes de la victime : achats par carte bancaire, ajout de bénéficiaire et virements…
Les informations utilisées par l’escroc pour cibler la victime et crédibiliser son escroquerie ont pu être obtenues de différentes manières : hameçonnage (phishing), piratage de compte, virus voleur de mots de passe sur un des appareils de la victime (ordinateur, téléphone…), etc.
Tromper la victime pour lui faire valider des opérations frauduleuses sur ses comptes bancaires.
Récemment, j’ai reçu un mail dans l’une de mes boites , dont l’objet est une convocation judiciaire m’accusant de proposer, partager, diffuser et échanger des supports à caractère pornographiques ou pédopornographiques et d’avoir commis des atteintes sexuelles sans violence sur mineurs. Ces courriels usurpent l’appellation d’Europol du Ministère de l’intérieur et de la Police Fédéral, de la préfecture de Police de Paris, de la direction centrale de la Police Judiciaire et d’Europol.
Attention : ce type de courriel est une arnaque.
Ce message vous demande de prendre contact au plus vite par mail avec la Police Fédéral pour se justifier. Ce message menace de transmettre le dossier au Tribunal de Créteil pour un mandat d’arrêt et une diffusion au média des faits. L’objectif de cette arnaque est de vous amener à verser une somme d’argent ou de vous faire communiquer vos données personnelles.
En encadré tout ce qui doit vous dire que c’est une arnaque :
Pour Rappel
Les services du ministère de l’Intérieur n’envoient jamais de courriel pour procéder à des auditions. Les infractions mentionnées dans cette pseudo convocation ne font jamais l’objet de transaction. Leur traitement s’inscrit dans le cadre judiciaire sous contrôle d’un magistrat.
Si vous êtes destinataire de ce type de mail :
La cybermalveillance désigne l’ensemble d’infractions, de gravité diverses, liées aux usages numériques. On peut citer l’usage frauduleux de moyen de paiement, le piratage de compte sur les réseaux sociaux, l’escroquerie, l’extorsion de fonds, l’usurpation d’identité ou encore la collecte illégale de données personnelles, entre autres.
Au travail comme à son domicile, tout le monde doit adopter les bons réflexes (Site cybermalveillance.gouv.fr) pour utiliser en toute confiance les outils numériques.
En voici quelques-uns :
Tous ce qui est connectés est concernés par les risques numériques. Voici certains risques:
L’hameçonnage (ou phishing en anglais) est une technique frauduleuse destinée à tromper l’utilisateur pour l’inciter à communiquer des données personnelles (identifiants, mots de passe…) et/ou informations bancaires en se faisant passer pour un tiers de confiance. Ce vol peut être exécutée via un faux courriel, SMS, appel téléphonique de banque, de réseau social, d’opérateur de téléphonie, de fournisseur d’énergie, de sites de commerce en ligne, d’administrations, etc.
L’arnaque au faux support technique ( Tech support scam en anglais) consiste à effrayer la victime par l’apparition d’un message qui bloque son ordinateur, par SMS, courriel ou plus rarement par téléphone, en prétextant un problème technique grave et un risque de perte de ses données. La victime est alors incitée à contacter un prétendu support technique officiel (Microsoft, Apple, Google…),à installer un sois-disant logiciel de réparation ou de prise à distance puis à payer un pseudo-dépannage informatique de 75 à plusieurs centaines d’euros) pour déverrouiller l’ordinateur. En cas de refus de payer, les criminels peuvent menacer de détruire des fichiers ou de divulguer des informations personnelles.
Un rançongiciel ( ransomware en anglais) est un logiciel malveillant qui bloque l’accès à l’ordinateur ou à des fichiers en les chiffrant. Il réclame ensuite à la victime le paiement d’une rançon (sous forme de bitcoin le plus souvent) pour en obtenir de nouveau l’accès. La machine peut être infectée après l’ouverture d’une pièce jointe, ou après avoir cliqué sur un lien malveillant reçu dans des courriels, ou parfois simplement en naviguant sur des sites compromis.
Vous pouvez vous rendre sur la page de diagnostic du site https://www.cybermalveillance.gouv.fr/diagnostic/accueil
Le diagnostic, le conseil et l’orientation vers un professionnel de proximité référencé par notre dispositif est gratuit. Cette prestation est susceptible d’être facturée par le professionnel qui vous assistera.
Je vous propose aussi d’intervenir pour l’ensemble de ces interventions . (Attention certaines ne concerne que les utilisateurs sous windows).
Nous vous proposons un nouveau service :
Dépannage à distance
Je vous propose d’allez découvrir cette article sur les anti-virus
Extrait:
En naviguant sur Internet, en cliquant sur un lien ou en ouvrant la pièce-jointe d’un message, en branchant une clé USB… vous pouvez être infecté par un virus informatique. Les virus sont des programmes malveillants qui cherchent à perturber le fonctionnement normal d’un appareil à l’insu de son propriétaire ou à porter atteinte à ses données : vol ou destruction d’informations, espionnage ou chantage, utilisation de sa machine pour en attaquer d’autres… Les antivirus contribuent à vous protéger contre ces menaces. Réponses aux 10 questions les plus fréquentes sur les antivirus.
La suite à lire ici:
Les antivirus – Assistance aux victimes de cybermalveillance
Comment supprimer tous les malwares de votre PC sur Windows 10 ? Pour cela, Microsoft met à disposition un outil gratuit, pratique et complet, qui permet de scanner en profondeur les dossiers de votre ordinateur. On vous explique comment obtenir et utiliser ce petit programme.
Il existe bon nombre d’applications sur Windows 10 qui permettent de scanner son PC à la recherche de malwares. On retrouve notamment parmi les plus populaires d’entre eux Malwarebytes et Ccleaner. Ces utilitaires se révèlent bien pratiques lorsque l’on soupçonne son ordinateur d’être infecté par un virus. En un rien de temps, il est possible de repérer le programme malveillant et de le supprimer automatiquement, ou à défaut, de le placer en quarantaine.
Microsoft propose également sa propre solution gratuite, intitulée Microsoft Safety Scanner (MSERT). Ce dernier fonctionne exactement de la même manière que ces homologues cités plus haut. Il bénéficie néanmoins de la même base de données que Microsoft Defender, ce qui le rend très pertinent pour tous les utilisateurs de Windows 10. Attention toutefois à ne pas le considérer comme un antivirus : l’application ne protège pas contre les menaces, elle sert simplement à supprimer les malwares.
Afin de scanner votre PC pour en retirer les menaces éventuelles, il faut d’abord télécharger l’utilitaire sur le site de Microsoft. Voici comment vous y prendre :
L’utilitaire va alors scanner votre ordinateur à la recherche de malware. Vous pouvez suivre l’avancée de l’opération et notamment les anomalies détectées à l’aide des données affichées. Une fois terminée, Microsoft Safety Scanner vous proposera de supprimer les éventuels malwares.
Il est également possible de passer par l’invite de commandes pour détecter les malwares infiltrés dans votre PC. Voici la marche à suivre :
Le programme va alors lancer le scan en arrière-plan, sans qu’une fenêtre ne s’affiche à l’écran. Il supprimera automatiquement tous les malwares détectés.
Notez que Microsoft Safety Scanner est valable uniquement pendant 10 jours, suite à quoi il est nécessaire de télécharger une version mise à jour pour qu’il puisse détecter les dernières menaces recensées
Attention aux mails et SMS que l’on reçoit. Certains peuvent cacher une escroquerie.
Très fréquemment, des escrocs tentent de récupérer vos données personnelles, en vous adressant un faux courriel ou un SMS annonçant que vous allez recevoir un remboursement des impôts, de la CAF, de votre banque… Attention ! C’est une technique de phishing (hameçonnage) pour pirater votre compte bancaire.
Le phishing consiste à envoyer un message frauduleux au consommateur, en tant qu’administration, banque ou autre établissement, pour récupérer des données personnelles : numéro de compte bancaire, numéro de carte, code confidentiel… Lorsque le particulier fournit ces données au fraudeur, les informations dérobées sont utilisées pour effectuer des paiements frauduleux.
Sachez avant tout que l’Assurance Maladie, tout comme la direction générale des Finances publiques (Dgfip) ou la Caisse d’allocations familiales, ne demandent jamais des informations personnelles par mail.
Pour contourner cette arnaque, ne cliquez pas sur le lien proposé. En cas de doute, rendez-vous sur le site de l’administration, de la banque ou de tout autre organisme qui serait l’auteur de la demande d’informations en saisissant vous-même l’adresse du site.
Signalez le mail frauduleux sur le site phishing-initiative.fr de l’association Phishing Initiative. Ce signalement permet de bloquer l’accès aux sites malhonnêtes dans les navigateurs participants à l’initiative.
Par ailleurs, dès la réception d’un SMS indésirable sur votre mobile, vous pouvez le signaler en quelques secondes en le transférant par SMS au numéro 33700.
Vous devez contacter le ou les organisme(s) avec le(s)quel(s) vous pensiez être en contact et leur expliquer le problème.
Vous devez aussi porter plainte au près de la gendarmerie.
Si vous avez fournit des informations bancaires, en avisez votre banque pour mettre en place les mesures nécessaires.